ÉCLAIRAGE - D'après Francis Rocard, responsable au CNES, les astéroïdes les plus redoutables ne sont pas forcément les plus gros et peuvent rayer de la carte une ville ou toute une région continentale.
Par Florise Vaubien, mis en ligne le 25.01.2020
"Une ville comme Paris serait rayée de la carte et l'Île-de-France, réduite en cendres", Francis Rocard, responsable du programme d'exploitation du système solaire au CNES (Centre national d'études spatiales), ne pèse pas ses mots lorsqu’il parle des dégâts qu’un astéroïde pourrait engendrer en cas de collision avec la Terre. Et il n'évoque, ici, que ceux dont le diamètre est égal ou inférieur à un kilomètre.
Si près de 850.000 astéroïdes de plus d’un kilomètre de diamètre ont été recensés, "on est loin d’avoir identifié les plus petits", rappelle-t-il. Ces géocroiseurs (astéroïdes croisant l'orbite de la Terre) dits "petits" inquiètent les scientifiques, n'étant pas toujours détectables à temps. Malgré leur taille relativement limitée, ils peuvent déjà entraîner une apocalypse à échelle continentale.
Quant aux astéroïdes de moins de 30 / 50 mètres de diamètre, les chercheurs assurent qu'ils sont inoffensifs. De cette taille, ils se désintègrent dans l’atmosphère avant de frapper le sol et ne font pas partie des quelque 2.000 géocroiseurs qui présentent des risques de collision dévastatrice.
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