Miner les sols des astéroïdes et de la Lune, c’est l’ambition de plusieurs entreprises et agences spatiales dans le monde. Certains astéroïdes contiennent des millions d’années d’extraction en métaux rares. Quant à la Lune, elle regorge de ressources en eau et en énergie solaire.
Par Florise Vaubien, mis en ligne le 23.10.2023
Astéroïdes, Lune… Ces corps célestes attirent de plus en plus d’intérêt dans le secteur spatial. Les agences spatiales cherchent pour l’heure à mieux connaître la composition de ces corps célestes. L’Agence spatiale européenne (ESA) poursuit le programme Artemis en collaboration avec la NASA pour mieux comprendre les ressources en eau et en énergie solaire sur la Lune.
Le 24 septembre 2023, la NASA a recueilli des fragments collectés sur l’astéroïde "Bennu". L’agence américaine a lancé le 13 octobre dernier une nouvelle mission d’exploration en direction de "16 Psyche", un astéroïde constitué de fer, de nickel et de certains métaux rares comme l’or et le platine. Quant à AstroForge, une entreprise américaine basée en Californie, elle étudie plusieurs astéroïdes de type métallique qui contiennent eux aussi de fortes quantités de platine.
La pénurie des ressources terriennes en cause
La raréfaction des ressources sur Terre et l’objectif de réaliser des missions spatiales moins coûteuses en énergies terriennes a poussé le secteur spatial à porter de nouvelles ambitions. En effet, l’industrialisation, l’urbanisation, la transition numérique et écologique sont gourmandes en métaux et en ressources naturelles.
D’après l’université KU Leuven (Belgique), pour remplacer les hydrocarbures et atteindre la neutralité carbone en 2050, l’Union européenne aura besoin de 35 fois plus de lithium, un des composants essentiels des batteries des voitures électriques. Quant à l’eau potable, d'ici 2050, elle sera difficile d’accès pour cinq milliards de personnes dans le monde, rapporte l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
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